On a longtemps imaginé le corps et l’esprit comme deux choses complètement distinctes. Pourtant les sportifs savent ça mieux que tout le monde: le mental et le physique ça marche ensemble ou ça marche pas. Au coeur de cette histoire il y a un organe mystérieux quasi mystique…
C’est cet endroit où se mélangent nos émotions, nos pensées, nos humeurs mais aussi celui qui commande notre système nerveux donc notre corps. Du coup quand on sait ça on se doute bien qu’il y a des chances pour que les deux aspects soient liés.
Et vous savez quoi ?
Bah on a raison. Et oui en réalité imaginer une distinction totale entre le corps et l’esprit ça n’a aucun sens. Parce qu’on est des créatures complexes, on a plusieurs dimensions: la dimension biologique c’est à dire notre corps. La dimension psychologique, c’est à dire notre esprit. Et celle de notre environnement, nos relations aux autres, c’est à dire la dimension sociale et les trois sont intimement liées.
Donc notre santé elle dépend pas uniquement de facteurs biologiques. Les éléments de notre vie sociale ils ont des conséquences sur notre psychisme, qui lui-même influe sur notre corps et réciproquement et vice et versa. Imaginons un événement nul dans notre vie sociale, une rupture, vous perdez votre job, un de vos proche meurt, ce genre d’événement a forcement des répercutions sur votre moral, donc sur votre psychisme.
Alors imaginons maintenant que suite à ça vous fassiez une dépression.
C’est une vraie maladie, la dépression en plus des manifestations psychologiques et sociales, elle a aussi des conséquences physiques et par plusieurs mécanismes différents. D’abord la dépression elle provoque des troubles de plusieurs grandes fonctions comme le sommeil ou l’appétit par exemple.
Et ça ça a déjà des répercussions sur votre corps, la fatigue, l’amaigrissement, les carences alimentaires. Du coup on est plus sensible aux maladies. Et effectivement les personnes dépressives sont plus souvent malades que les autres. Et la dépression provoque aussi des douleurs physiques. Dans les membres, dans les articulations, au niveau de la tête, au niveau du ventre etc.
Les différentes équipes ont constaté plusieurs choses. D’abord que les différents réseaux responsables de la douleur étaient effectivement activés. Et donc la douleur elle était bien réelle et que ce n’est pas une vue de l’esprit.
Ensuite que chez les patients souffrants de dépression, ces réseaux réagissent plus fortement que chez les autres. Donc notre état psychologique peut déclencher des douleurs et les amplifier. Mais il peut aussi provoquer ou au moins déclencher certaines maladies.
On appelle ça les maladies psychosomatiques. Mais attention, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent psychosomatique ça veut pas dire « c’est dans ta tête c’est pas vrai ». Ca veut juste dire que c’est un problème organique donc physique, causé par le psychisme. Et ça mérite d’être comme n’importe quelle maladie. En plus des douleurs chroniques dont on a parlé, les facteurs psychologiques comme les émotions fortes ou le stress, ça peut déclencher des crises d’asthme; des maladies de peau comme le psoriasis ou l’eczéma, des ulcères à l’estomac etc.
Et si on prend le cas des pathologies cardiovasculaires évidemment le stress est pas le seul en cause, mais il fait partie des facteurs qui augmentent votre risque de développer une maladie. Mais aussi de déclencher une crise. Genre la fameuse crise cardiaque, l’infarctus du myocarde.
On peut même transformer son corps de façon visible et immédiate par la seule force de son esprit.
Fermez les yeux et demandez à ne personne de vous lire ce qui suit.
( Désormais visualisez une forme, une forme humaine. C’est un corps, un corps désirable qui s’approche du vôtre jusqu’à le frôler et l’effleurer. Du sans afflue actuellement dans vos corps caverneux, votre corps est en train de se transformer… )
En vrai c’est pas juste une blague. Vos images mentales provoquent des émotions qui provoquent elles mêmes des réactions physiques. Qui ont elles mêmes des répercussions sur vos organes.
Pas le coup du sang qui arrive dans votre bas ventre, mais comment ce à quoi vous pensez peut avoir une influence sur votre corps ?
Pour comprendre ce qui se passe, en gros faut savoir un ou deux trucs sur notre système nerveux. Déjà pour résumer on en a pas un on en a deux. Celui qui nous sert à avoir des sensations genre le chaud le froid la douleur etc.
Mais aussi à faire des mouvements, genre marcher ou faire les gestes qu’on veut.
Il y a celui qui est sur pilote automatique, qu’on appelle le système nerveux autonome, qui gère nos grandes fonctions vitales la respiration, les battements de notre coeur et notre digestion. Et c ‘est celui-là qui nous intéresse.
En gros il a le pouvoir d’accélérer ou de ralentir l’activité de nos organes vitaux. Mais aussi de changer de taille de nos bronches ou de nos vaisseaux sanguins. Et pour ça, ça a des conséquences comme faire monter ou baisser notre tension, déclencher la sécrétion de certaines substances, ou nous donner la diarrhée.
Et bien globalement il réagit à des signaux d’alerte qui indiquent qu’il y a quelques chose qui va pas et qui sont transmis par notre cerveau. Et parmi ces signaux, pour garder le même exemple un bon coup de stress. Ca peut être perçu par notre cerveau comme une menace immédiate pour notre survie. Du coup le cerveau transmet l’info et le corps se met en mode commando pour être prêt. Soit à fuir soit à combattre. Et tout ça si c’est répété ça peut avoir des conséquences durables sur nos organes et donc sur notre santé.
Dis comme ça on pourrait avoir l’impression que notre cerveau est l’ennemi de notre corps.
Mais en fait non! D’abord parce que, oui être mal dans sa tête ça a des conséquences négatives sur le corps mais du coup à l’inverse, être bien dans sa tête ça a des conséquences positives.
Ne serait-ce que ne pas avoir des conséquences négatives. Puis il y a les endorphines par exemple, les hormones du plais, du bonheur, du bien-être, vous trouverez plein de mots pour les décrire. Elles sont libérées dans différentes circonstances mais notamment quand vous vous faites plaisir. Quand vous vous faites du bien, de différentes façons. Elles ont un effet à la fois apaisant et euphorisant et elles calment même les douleurs, c’est quand même pas mal.
Tout simplement parce que c’est pas une sensation purement physique c’est un processus complexe qui est contrôlé par différentes zones du cerveau. Et nous pouvons désactiver certaines de ces zones par différents moyens.
En faisant diversion par exemple c’est à dire en se concentrant sur une activité mentale, genre compter. Et si on veut aller encore plus loin… On veut ?
Oui on veut! Pour aller encore plus loin, on peut parler de ces couples âgés qui meurent à quelques jours voire à quelques heures d’intervalle. Ou des malades en fin de vie qui attendent la visite d’un proche qui vient de très loin et qui décèdent quelques heures après les avoir vus.
Là on est dans l’exemple ultime du pouvoir de l’esprit sur le corps, celui de se maintenir en vie ou passer de l’autre côté.
Dans tout les cas et pour toutes les raisons qu’on vient de voir on peut se mettre d’accords sur un truc c’est parce que c’est dans la tête qu’il ne faut rien faire. Quand un trouble semble psychosomatique, d’abord il faut soigner les signes physiques pour qu’ils soient moins douloureux et moins gênants. Mais il faut aussi soigner la cause donc la souffrance psychologique.
En commençant par une séance d’hypnothérapie. Quand on a mal au dents on va chez le dentiste avant que cela pourrisse. Cela doit être pareil avec les troubles psychologiques. Et puis même sans parler de maladie, globalement vivre heureux c’est toujours mieux!
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