Celui qui connait la vraie douleur,

la douleur physique, connait la vraie solitude.

Elle a beau être une compagne de tous les instants, la douleur, on ne peut jamais l’extérioriser, jamais la partager. La douleur ne se voit pas, malgré la sollicitude des proches, celle des médecins, c’est un fardeau que l’on porte intimement seul.

Il est primordial de rechercher la cause de cette douleur puis ne pas hésiter à avoir un suivi dans un centre antidouleurs.  Pour traiter la douleur il existe plusieurs approches : on peut utiliser la médecine classique avec prise de médicaments, des médecines douces,  un accompagnement psychologique, utiliser de l’hypnose, la sophrologie, de la méditation. Des techniques qui fonctionnent il y en a beaucoup pour diminuer la douleur et ou apprendre mieux la vivre. La douleur ne doit pas se transformer en souffrance psychologique.

Bon à savoir :

La relaxation enlève 20 à 30% du ressenti de la douleur, créant un réel impact positif.
L’hypnose est une technique très efficace. Pendant une séance d’hypnose, on est dans un état modifié de conscience (la transe), lorsque le cerveau est observé par l’imagerie médicale, les zones de la douleur voient leur intensités diminuer de cinquante pour-cent.

Je vous apprendrez à vous soulager en auto-hypnose.

Vous apprendrez l’hypnose pour s’endormir malgré la douleur.

N’hésitez pas à prendre rendez vous dès aujourd’hui

Le cerveau inconscient met en sourdine les perceptions corporelles. Tout en percevant ce qui se passe autour de vous, vous mettrez à distance le stress et la douleur.

En milieux hospitalier, l’hypnosédation est très demandée pour vivre les soins autrement. Elle convient aussi aux patients vulnérables du fait de leur âge ou d’antécédents cardiaques ou respiratoires rendant périlleuse une anesthésie générale. Une étude récente a montré que sur les patients ayant bénéficié d’hypnosédation, le temps d’occupation du bloc est identique, mais que le temps en salle de réveil a baissé de moitié (36 min contre 73 min pour l’anesthésie générale).

Le confort physique est supérieur, la récupération est plus rapide.

Autohypnose et douleurs chroniques.

A l’hôpital, l’hypnose est aussi utilisée contre les douleurs aiguës (grand brûlés, urgences…) et les douleurs chroniques (migraine, douleurs cancéreuses, fibromyalgie…).

J’ai eu à aider des personnes de plus de 75 ans et souvent les médicaments ne suffisent plus pour soulager leurs douleurs ou sont mal tolérés.  Marie B., 82 ans, souffrait depuis trois ans, après une infection par un staphylocoque. Elle prenait 80mg de morphine par jour. Au bout de deux séances d’hypnose, elle a pu passer à 5 mg.

Sous hypnose, elle ne ressent plus aucune douleur. Après une séance les douleurs lui reviennent mais beaucoup moins fort. En complément, Marie pratique l’autohypnose au quotidien.

Voilà l’objectif de mes consultations : vous rendre autonome. Au bout de 4 ou 5 séances, vous serez capable de gérer la douleur ainsi.

L’hypnose conversationnelle, qui défocalise l’attention du patient vers un scénario, est aussi pratiqué en gérontologie pour les soins ou examens douloureux.

Récemment je suis intervenue pour un sondage urinaire sur un patient qui a des troubles cognitifs. C’est douloureux, il était agité et criait. j’ai utilisé la technique du lieu de sécurité : le patient est guidé vers un lieu réel ou imaginaire, où il se sent tranquille. Le soin a pu être réalisé sans douleur ni stress pour lui.

Rassurer avant une opération.

L’hypnose est désormais utilisée en routine pour la pose des cathéters, le traitement de la douleur, la gestion des angoisses… En 2016, ICL a même été primé pour ses travaux de recherche dont une étude en radiologie, portée par Lydie Lemoine. 

Objectif : évaluer l’impact de l’hypnose conversationnelle lors d’un repérage mammaire préopératoire.

La pédiatrie n’est pas en reste, comme à l’hôpital Robert-Débré, à Paris. Les enfants sont plus réceptifs car ils glissent plus facilement dans leur imaginaire. Le type d’approche hypnotique dépend évidemment de l’âge de l’enfant et de sa maitrise du langage. En 2016 l’hôpital Trousseau a inauguré une salle zen, avec une alcôve dédiée à l’hypnose, pour permettre aux enfants d’arriver au bloc en étant le plus sereins possible.

L’hypnosédation est presque utilisée systématiquement en orthopédie, pour les fractures par exemple.