Puissance des questions

Pour aborder la puissance des questions première chose importante. C’est cette idée que nos perceptions, nos sentiments, nos comportements découlent bien sûr de nos interprétations. Ce qui veut dire qu’a une situation donnée, ou à un stimulus donné, chacun de nous allons avoir en fonction de ce que l’on vit une réaction ou une réponse qui peut être émotionnelle ou comportementale. Ça, c’est le chemin de base. Toute réaction est la conséquence d’une interprétation qui est autrement appelée une évaluation.

J’évalue une situation et donc du coup, je réagis émotionnellement. Alors cette évaluation bien sûr n’est pas forcément consciente. Quand vous conduisez en voiture, il y a des tas d’évaluations faites en permanence sans forcément passer par le champ de la conscience. S’il y a un feu, vous rétrogradez, s’il faut tourner à gauche vous mettez le clignotant. Il y a plein de trucs qu’on fait automatiquement. Mais votre système de perception lui gère en permanence tout ça.

Alors dans nos réactions plus large au niveau du monde une interprétation découle d’une évaluation.
Et ce qu’il faut savoir, c’est que l’évaluation dans laquelle nous sommes est directement posée sur notre ressenti. Et c’est le ressenti qui va déterminer la manière dont nous allons évaluer, par le type de questions que nous allons nous poser. Exemple : j’arrive sur mon parking, ma voiture est écrasée, la porte est écrasée, réaction normale (dite normal) : la colère.

Pourquoi ?

La réaction, c’est-à-dire l’évaluation que vous faites est directement connecté aux sentiments dans lesquels vous êtes. Plus rarement, vous ne vous posez pas la question du type : qu’est-ce qui vraiment important dans cette situation, ou mieux encore qu’est-ce qu’il y a de génial dans cette situation ? Qu’est-ce que cette situation pourrait bien m’apprendre d’important etc…

Pourquoi ? Parce que le sentiment dans lequel vous êtes quand vous constatez ce problème n’est pas connecté à une typologie de questions, que vous auriez si vous étiez en meilleur état. C’est ça qu’il faut bien intégrer dans la mécanique neurologique. C’est que l’état dans lequel vous êtes, si vous êtes vers le haut, vous allez faire des évaluations plus positives. Parce que vos sentiments, vos questions sont plus positifs. Si vous êtes vers le bas, vous êtes dans une évaluation plus négative donc elles vont réduire le champ des options.

Maintenant une fois qu’on a repéré ca, on sait que la modalité d’évaluation repose sur des questions, on va reprendre le contrôle des questions. Et c’est là qu’arrivent les questions puissantes. On va reprendre le contrôle de la question parce qu’on sait qu’en orientant ces questions, on va pouvoir porter le focus, sur des apprentissages plus ou moins positifs, sur des sentiments plus ou moins positifs, sur des comportements plus ou moins positif. Ce sont ces trois axes sur lesquels une situation va pouvoir évoluer.
Sentiment, comportement, perception.

Donc comment faire quand tout d’un coup une situation se présente qui n’est pas vraiment plaisante ?

On va pouvoir préparer son cerveau si on est un peu entraîné à poser des questions de meilleur niveau.
Plutôt que de me dire : j’en ais marre! Pourquoi ça m’arrive à moi ? De toute façon ceci, de toute façon cela… Tous ces genres de questions qui vous sabotent. Qui vous sabotent les pensées, qui vous sabotent les émotions et votre comportement. Eh bien, on va sortir de ca grâce à la reprise en main des questions tel qu’un coach pourrait vous les poser ou n’importe qui pourrait vous les déposer. Mais c’est grâce à ces questions que l’on va pouvoir aller ouvrir des fichiers différents.

Et quand on parle de question puissantes, pourquoi on dit qu’elle est puissante ?

Parce qu’on va émettre une énergie qui est puissante là-dessus. Donc, dans une situation, si on voit plus d’inconvénients que d’avantages vous jouez sur 3 zones. Vous jouez sur des sentiments, qui vont vous plomber. Vous jouez sur des interprétations, c’est-à-dire des prises de conscience d’éléments orientés plutôt sur le problème et du coup cela va entraîner des comportements négatifs, (la flemme les épaules qui tombent etc.)

Donc tout le système que ce soit au niveau physique, énergétique émotionnelle mental, et même spirituel s’effondrent un petit peu. Donc la réalité que je vais vivre sera laborieuse. C’est-à-dire que je vais finir par ressentir et vivre ce que je vis intérieurement. Et elle va bien sure se manifester par des feed-backs qui vont venir confirmer ce que je crois. C’est ça le truc puissant dont on ne se rend pas compte, car nous sommes comme un poisson dans son bocal. On ne se rend pas compte que l’on peut aller dans d’autres espaces. Donc on rentre dans ce processus. Je peux vous assurer que tout développement personnel que vous avez fait, vous êtes à 80, 90, j’ai même envie de dire 99 % du temps là-dedans.

Nous sommes là-dedans si on n’a pas des indicateurs précis qui sont des alertes au fait de descendre là-dedans, on n’y descend très vite.

Et ça va vite parce qu’on ne se rend pas compte. Le problème, c’est que quand on descend là-dedans les évaluations que nous sommes en train de faire nous entraînent, ça, c’est le monde intérieur (perception sentiment), dans des comportements (c’est lourd, c’est dur, je n’y arrive pas), qui vont confirmer les résultats qu’on a. Les résultats vont venir affirmer les perceptions que l’on a. Donc on est piégé de tous les côtés avec ce truc.
Sauf si vous transformez la question. Si je dis : qu’est-ce qu’il y a vraiment intéressant dans cette situation que je vis ? Qu’est-ce que je peux transformer ? Quelle est l’occasion que cette situation m’apporte ?

Il faut y mettre l’énergie. Et c’est là que l’on touche la question puissante. Une question puissante, c’est d’abord une question qui se situe dans un niveau d’énergie qui est supérieur à la circonstance.
Est-ce que je perçois la circonstance ? Ça, c’est le premier critère. En quoi cette situation peut être une réussite pour moi ? S’il y avait une réussite à tirer là-dedans, un apprentissage à avoir, ce serait quoi ? C’est avec ces questions que l’on va monter. Et pour compléter, on va jouer sur trois créneaux.

Le premier, c’est la perception, le deuxième, c’est le sentiment et le troisième, c’est le comportement. Qu’est-ce que je perçois d’intéressant dans cette situation ? Il y a trois grands champs trois grandes polarités pour l’évolution d’une personne.

L’évolution passe par l’intégration de trois niveaux. 

Le niveau de conscience, le niveau des sentiments et le niveau des comportements. Et on dira qu’il y a un changement à partir du moment ou la personne à une relation de perception qui est différente à l’égard d’une situation. Qu’elle a donc des sentiments qui sont différents à l’égard d’une situation et qu’elle va donc développer des comportements différents à l’égard de cette situation. 

Pour cela, il va falloir mettre de l’énergie, se demander avec énergie qu’est-ce qu’il y a de génial dans cette situation. Si le décalage est trop fort, il va falloir mettre ce que l’on appelle des douceurs. Si une personne est complètement effondrée parce qu’elle vient de perdre ses deux enfants et que vous dites qu’est-ce qu’il y a de génial dans cette situation, vous avez compris que vous avez manqué une marche. La marche de la reconnaissance du drame.

Si vous voulez intégrer pour vous ce concept, je vous invite à définir quelques bonnes questions du matin et du soir. 
Par exemple, le matin, posez-vous les questions : qu’est-ce que je vais vivre de formidable aujourd’hui ? À quoi j’ai envie de donner ma priorité aujourd’hui ? Quelles sont les personnes avec qui je vais pouvoir éprouver quelque chose de chouette ?

Bref, c’est orienté sur ce qui est positif ? Et puis le soir, on est plutôt sur les conclusions de la journée ou la préparation du lendemain. Qu’est-ce que j’ai appris de vraiment intéressant ? Donc il y a des questions de qualité, des questions qui valent le coup. Est ce qu’il faut aussi accepter d’une question, c’est qu’il se peut qu’on n’ait pas la réponse tout de suite. On peut s’endormir avec une question avec l’idée de laisser notre inconscient y répondre. Mais si je passe ma vie à me demander ce qui est vraiment important pour moi, j’arriverais à des situations bien différentes. Et les questions vont évoluer au fil du temps. 

Toutes les techniques de PNL, dans toutes les formes d’accompagnement, ce qui fait la richesse d’une technique, c’est le protocole de questionnement. 

Après dans une même et seule question, on peut avoir sous-entendu d’autres questions. Mais ce qu’on rajoute dans la notion de questions puissante, c’est l’énergie que l’on y met, l’énergie au moment de se poser la question. Il y a un maître en la matière, qui pour moi est Anthony Robbins, lui, il y va à l’énergie, mais avec une telle puissance qu’il vous transforme n’importe quoi. 

Quand les tours du World Trade Center sont tombées, à ce moment-là, il était en séminaire devant plus d’un millier de personnes. Il y avait à peu près une personne sur trois qui était touché directement par une personne victime de cet attentat. Alors imaginez-vous être en plein séminaires, vous avez plus de mille personnes devant vous, un tiers des personnes touchées directement, les autres étaient touchées indirectement. Certain pendant ce séminaire recevaient des appels de personnes étant aux derniers étages des tours, ils savaient bien que c’était le dernier appel qu’ils recevaient de ce proche.

Donc ils étaient tous vraiment en contact avec l’événement. Qu’auriez-vous fait à la place de Robbins ? Le premier réflexe, c’est de renvoyer les gens chez eux. Vous arrêtez le séminaire et tout le monde rentre chez soit complètement déboussolé. Mais lui, il n’a pas fait ça, il les a focalisé sur des questions extrêmement puissantes. Il leur a montré comment cet événement allé être un événement puissant pour l’avenir et les générations futures. 

Il leur a fait faire l’expérience des questions puissantes.

 Qu’est-ce que cet événement va nous apprendre d’important ? Qui a t-il dans cet événement peut me permettre de transformer ? Qu’est-ce que c’est événement peut m’apporter d’incroyable ? Comment je peux reconsidérer certaines choses de manière différente ? Qu’est-ce que je vais pouvoir apprendre de cette situation qui peut transformer ma vie, par rapport à mes enfants, etc. Et comme ça pendant deux heures. Ils ont fait des cercles et ça y aller à fond. Quand ils ont fait ça pour eux, après il les a fait travailler sur leurs familles.

Qu’est-ce qui a fait que des gens s’en sont sortis dans des situations extrêmement difficiles ? C’est parce qu’ils sont restés focalisés sur des questions puissantes. 

Notre système nerveux est complètement structuré à travers nos questions. 

Et nos questions découlant de nos sentiments. Mais on peut transformer nos sentiments grâce à la transformation de nos questions. Donc si vous voulez faire l’exercice, prenez une situation dont vous avez l’impression qu’elle vous apporte plus d’inconvénients que d’avantages et posez vous les bonnes questions. 

Mais il faut savoir que plus une personne est émotionnellement embarquée, c’est-à-dire qu’elle est dans son émotion, plus le système de balancier avantages/inconvénients vont être forts. Dans toute situation, physique émotionnelle mentale spirituelle, quel que soit l’événement il y a autant d’avantages que d’inconvénients. 

Et que justement ce que l’on appelle le saut quantique, c’est quand on a touché les extrêmes de l’un et de l’autre. C’est à dire que l’on voit autant d’avantages et inconvénients à une situation du coup il y a transformation à l’égard de la relation qu’on a à l’événement. Mais on est plus dans ce facteur émotionnel. 

Les émotions négatives peuvent aussi avoir leurs avantages. Par exemple en nous alertant des choses qui ne nous conviennent pas. Les résultats ne seront que la différence des comportements. 

La puissance des questions réside dans le fait de réorienter notre système d’évaluation. C’est ça qui est puissant.